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Vieillir chez soi : une question de société ou un véritable choix personnel ?


"Moi, j’voudrais rester chez moi."


C’est ce qu’on dit souvent. Ce qu’on espère. Ce qu’on répète comme un vœu.

Mais ce qu’on ne dit pas toujours, c’est à quel point ce souhait peut être bousculé par la réalité.

On imagine que rester chez soi, c’est naturel. Une évidence.


Pourtant, ça demande une organisation que peu mesurent vraiment.

Parce qu’il y a la santé qui décline, le corps qui lâche, l’esprit qui flanche parfois.

Parce qu’il y a des enfants qui travaillent, vivent loin, ou sont épuisés eux-mêmes.

Et puis, il y a les chiffres. Les aides. Les plafonds. Les oublis dans les dossiers. Le reste à charge.


Moi, ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, c’est que vieillir chez soi n’est pas qu’un choix personnel — c’est aussi un révélateur social.

  • Il y a ceux qui peuvent aménager leur maison, et ceux qui dorment encore sur un canapé dans le salon.

  • Il y a ceux qui ont une infirmière tous les matins, et ceux qui attendent des mois une aide-ménagère.

  • Il y a ceux qui peuvent avancer les frais, puis se faire rembourser… et ceux qui n’ont rien à avancer du tout.


On parle de “choix”, mais peut-on vraiment choisir quand il n’y a pas d’alternatives accessibles ?


L’EHPAD ?


Très bien pour certains. Mal vécu pour d’autres.

Mais dans tous les cas, il faut savoir que :

  • Une place coûte en moyenne entre 2000 et 3000 € par mois. Et plus encore selon les régions.

  • L’APA aide, mais ne couvre pas tout.

  • Les places “aide sociale” sont limitées.

  • Et tout le monde n’est pas éligible, ou pas tout de suite.

Résultat : des personnes âgées restent chez elles, parfois dans des conditions très précaires, simplement parce que c’est la seule option financièrement envisageable.


Et pourtant… il existe des solutions intermédiaires, souvent peu connues :

  • Les séjours temporaires en EHPAD, pour tester, se reposer, souffler. Ce n’est pas définitif. C’est une porte entrouverte, pas un verrou.

  • Les aides techniques : lit médicalisé, verticalisateur, soulève-personne, fauteuil coquille… souvent prescrits et partiellement remboursés par la CPAM.

  • Et aussi des équipements utiles mais à charge : chaise garde-robe, fauteuil confort, tablette adaptable, lève-personne électrique… qu’on oublie souvent de mentionner.


Et puis, il y a l’invisible :

Le poids mental de devoir décider pour un proche qui ne peut plus vraiment le faire.

Les tensions dans les familles. La culpabilité. L’usure.

On dit "il veut rester chez lui", mais qui porte ce choix ?

Qui l’assume, au quotidien, quand les nuits sont agitées, que les gestes sont difficiles, que la fatigue est chronique ?

C’est pourquoi je vous le dis : le maintien à domicile doit être un projet collectif, pensé, accompagné, ajusté.

Pas un renoncement. Pas un sacrifice.

Ce que je souhaite, moi, c’est que chacun puisse avancer en conscience, avec des informations claires, des options réelles, et surtout… une liberté de choisir, vraiment.

Ce site existe pour ça.

Pour éclairer, outiller, soutenir.

Parce que le vieillissement, ce n’est pas une fin. C’est une étape.

Et comme toute étape, elle mérite qu’on s’y prépare.

Avec humanité. Et avec lucidité.


Thérèse 🌸


 
 
 

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